Mes connaissances en entomologie étaient assez rudimentaires. Quand je regardais un coléoptère, j’avais du mal à discerner s’il s’agissait d’un scarabée, d’un cétoine ou d’un hanneton. Il n’y a guère que le lucane et la coccinelle qui m’étaient facilement identifiables. Mais grâce à nos observations, je commence à m’y retrouver un peu mieux et à savoir les identifier.
Lors de nos promenades, je rêve toujours de trouver un hanneton. Dès qu’un coléoptère se présente à nos yeux, je cherche ainsi à l’identifier. Pourquoi désirer trouver un hanneton? Parce que le hanneton est « la » leçon de choses emblématique des années ’50 et ’60. Chacun ses marottes!
Au début de la semaine, j’ai bien cru avoir déniché la « bête »; ignare que j’étais! Mais sa capture temporaire nous a permis -grâce à internet- de découvrir un fabuleux insecte dont nous ignorions jusqu’à l’existence de son nom: le crache-sang. Pourtant, ce n’était pas la première fois que nous le croisions. La leçon de choses nous permet de nous enrichir des connaissances qui constituent notre environnement.
Ainsi donc, on l’appelle le crache-sang ou Timarcha. Son nom commun fait référence à son mécanisme de défense lorsqu’il est dérangé et qui lui fait émettre par la « bouche » une goutte de liquide rougeâtre réputée éloigner les prédateurs éventuels. Son nom latin tient à sa démarche lente, débonnaire et sa rondeur qui rappellent les censeurs à Athènes et Rome dans l’Antiquité. Son appellation anglais est « bloody-nosed beetle » ou scarabée qui saigne du nez!
Il fait partie de la famille des coléoptères. Mais contrairement au lucane ou au hanneton, ses élytres sont soudés et il ne peut voler. Ses antennes sont relativement courtes car elles n’atteignent pas le milieu des élytres. Le dessus de sa « cabosse » présente de très fines ponctuations. Ses pattes possèdent de larges tarses avec des soies sur leur face inférieure qui sont également très caractéristiques. Les tarses des mâles sont plus élargis que ceux des femelles. Le mâle se distingue également de la femelle par sa plus petite taille: il mesure entre 12 et 16 mm, alors que la femelle entre 14 et 19 mm. Nous avons eu la chance d’observer le couple.
Bien qu’il s’agisse d’un insecte nocturne, il n’est pas rare de le croiser le jour. On le retrouve dans les endroits herbeux, les talus, les bords de chemins, les pelouses sèches et partout où l’on trouve du gaillet dont il se nourrit.
Le travail de synthèse et les schémas ont suivi la leçon. Il est difficile pour la plus jeune de retrouver de l’application à l’écriture et de bien réfléchir à l’orthographe: c’est le début de l’année! Tout rentrera dans l’ordre avec la routine et le rappel constant de faire son travail avec soin…
Merci! maintenant je connais le nom de cet insecte qu’il nous arrive de croiser ici.Quant aux enfants ils se sont aperçus qu’ils ne sont pas les seuls à écrire dans des cahiers!