Les champs de blé sont déjà dorés. La chaleur caniculaire fait exploser les taches rouges des coquelicots dans le paysage. Cette jolie fleur, qui penche le cou dès qu’on la cueille, a inspiré de nombreux peintres, notamment Claude Monet. Il était temps que nous nous penchions sur une observation de plus près de cette jolie herbacée.
Le coquelicot tire son nom de l’onomatopée ancien « coquelicoq » (en 1545) qui est, lui, voisin de l’ancien français « coquericoq » – qui a donné aujourd’hui « cocorico ». Les pétales flamboyants rappellent la crête du coq.
Cette fleur très ancienne et messicole provient du Moyen-Orient et fut importée par le commerce des céréales. Elle pousse en bordure de chemin, sur les terrains vagues et surtout parmi les graminées. Elle fait partie de la famille des Papavéracées (pavots) qui sont considérées comme les compagnons des céréales. Très tôt dans l’histoire, on attribua des vertus soporifiques au coquelicot. Les Égyptiens disposaient des pétales de coquelicot dans les tombeaux afin d’offrir un sommeil serein au défunt.
En observant la plante qui peut atteindre entre 60 et 120 centimètres de hauteur, nous constatons que sa tige est frêle et parsemée de petits poils tout autour. Si on sectionne la tige, on y trouve un suc laiteux. La fleur est composée de quatre pétales rouges vermeilles et ornée d’étamines noir bleuté. En son centre trône la capsule (le fruit), d’où s’échappent de nombreuses graines.
Pour conserver plus longtemps la fleur après l’avoir cueillie, il est conseillé de brûler la pointe de la partie coupée afin de faire coaguler le suc.
Les enfants ont bien sûr été invités à faire des schémas.
*Ces schémas sont tirés du tableau n°43 des éditions mdi que l’on peut trouver sur la page du riche site Manuels anciens.

Image tirée du site Manuels anciens
La leçon s’est poursuivie avec la confection des traditionnelles poupées.
Nous avons également tenté la recette de sirop de coquelicot. Dès qu’ils sont au contact de l’eau bouillante, les pétales perdent leur coloris rouge pour prendre un ton violacé. En cette période de chaleur, la dégustation nous a désaltérés et permis de goûter au parfum subtil de la fleur.
Bonjour,
Tu le fais comment ton sirop de coquelicot ? J’ai vu aussi qu’on pouvait en faire de la confiture : tu as déjà essayé ?
j’ai pris une recette sur internet. Il fqllqit jeter de l’eau bouillante sur les petales et laisser infuser 10 minutes. Ensuite comme dans les sirop ordinaire mettre l’equivalent en sucre du poids des petales plus l’eau… La confiture je n’ai jamais essaye…
Encore une très belle leçon !
Justement hier, ma fille m’a appris à faire des poupées de coquelicots au Jardin botanique de Montréal, et mon fils, ayant récupéré une capsule, s’est amusé à semer des graines partout dans notre potager… Hum un bon sirop de coquelicot avec de l’eau bien fraîche, à l’ombre du grand châtaignier…
Ah! le jardin botanique de Montréal: une merveille! Grace @ fiston vous aurez de beaux coquelicots dans le jardin!!! En passant: bonne Saint Jean 😉
PS mon ordi etant hors service j’ai un mal fou a trouver les accents sur un vieux portable qui comporte un clavier anglais
Bienvenue dans la galère des accents sur clavier anglais… 😉
Merci pour la St-Jean, bientôt la fête du Canada !