Les mathématiques essentielles


DRésultat de recherche d'images pour ans le numéro de février 2017 de la revue Sciences et avenir, un excellent dossier sur « Pourquoi il faut faire des maths » et « Comment elles structurent notre cerveau« . Un numéro qui nous raconte  l’importance qu’ont les mathématiques dans la vie actuelle, notamment depuis l’invention des ordinateurs. En fait c’est maintenant 43% des emplois qui nécessitent une connaissance adéquate en mathématiques et ce dans les domaines les plus divers: de l’ingénierie et l’informatique en passant par la santé, l’écologie, la musique, le cinéma… même l’ornithologie n’y échappe pas!

Les neurosciences nous apprennent que des zones du cerveaux sont activées lorsque nous faisons des maths. Bonne nouvelle, plus nous pratiquons et nous entraînons en mathématiques, plus cette zone s’active!

Comment transmettre les maths à nos enfants? QuatDSC04421re intervenants s’emploient à donner des pistes, dont Pascal Dupré du GRIP. L’idée générale pour ce dernier serait d’introduire les maths façon Singapour (  dans le même esprit au GRIP) avec l’acquisition de la numération et des quatre opérations dès le CP, d’user du calcul mental, de tables de multiplication et de bannir l’usage des écrans à l’école… Il est intéressant de souligner que l’analyse grammaticale serait un apport précieux pour le raisonnement en mathématiques…

A noter pour ceux qui veulent travailler avec un merveilleux fichier, le site de Bienvenue chez les p’tits en propose un gratuit, d’usage pratique et largement aussi efficace que Singapour ou celui de GRIP (auquel Catherine Huby a également participé).

A propos Brune

Mère-enseignante de 8 enfants. Site: grandirpresduchataignier
Cet article a été publié dans école-maison, Divers, IEF, Instruction formelle, Mathématiques, Réflexions. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

11 commentaires pour Les mathématiques essentielles

  1. faini dit :

    Le titre me donne des frissons.Ce qui compte pour moi c’est que mon enfant sois heureux.Je ne vois pas comment des zones cérébrales pourraient s’activer sous la contraintes. D’ailleurs d’après les dernière études en neurobiologie du docteur Gérald Hulter c’est chimiquement impossible il faut avoir l’enthousiasme sinon chimiquement le processus ne fonctionne pas.

    • Brune dit :

      Eh bien il existe sur le net quantité de blogs tellement bien faits sur le unschooling, je vous invite à ne pas vous faire violence davantage ici, car j’ai un point de vue qui diffère et vous ne trouverez pas de quoi nourrir votre philosophie ici. Nous serons au moins d’accord sur une chose: par un chemin différent, je recherche le même but que vous pour mes enfants: leur bonheur. Heureusement que nous ne sommes pas en dictature et que chacun est libre de penser ce qu’il veut. Les études en neuroscience que j’ai lues parlent au contraire de la joie que procure l’effort contourné d’avoir appris et réussi. Bonne journée à vous 🙂

  2. Fargo (Laurence) dit :

    Merci Brune pour ce partage, je vais courir me le procurer : les neurosciences me parlent et ne me font pas fuir 😉

  3. Monique Tedeschi dit :

    Merci pour cet excellent article ! Je vais moi aussi aller voir ces ressources très intéressantes.
    J’aime également beaucoup l’apport des neurosciences, dans notre instruction, mais également pour mon propre développement ; quelle joie de constater qu’effectivement nos efforts nous amènent à étendre notre capacité à raisonner et la profondeur de notre raisonnement. 🙂
    Bonne journée !

  4. LAURENCE dit :

     » il faut avoir l’enthousiasme sinon chimiquement le processus ne fonctionne pas. » C’est tout à fait vrai. L’enthousiasme est indispensable mais ensuite vous extrapolez. En effet, il n’est pas nécessaire d’attendre que l’enfant montre de l’enthousiasme pour un sujet qu’il ne connait pas et pour lequel il ne peut effecteur aucune projection (puisqu’il n’a pas le recul qu’apportent l’expérience et les années de vie) pour le lui présenter. L’enthousiasme vient aussi en faisant. L’enthousiasme est communicatif, il vient aussi parce que nous sommes enthousiastes. L’enthousiasme peut parfaitement se susciter. Combien de fois j’ai vu des enfants rechigner à faire un travail imposé, à lire un livre imposé pour finalement ne plus vouloir le lâcher ! Plutôt que d’attendre que l’enfant manifeste de l’enthousiasme pour quelque chose et alors l’instruire à ce sujet, nous pouvons tout aussi bien, transmettre et instruire avec enthousiasme et susciter l’enthousiasme chez l’enfant pour un sujet qu’il ignorait totalement !
    Ni les neurosciences, ni l’enthousiasme ne viennent en réalité contredire l’instruction formelle ou l’enseignement des mathématiques !

  5. Tu m’as donné envie d’aller acheter le magazine.

  6. martine42 dit :

    Bonjour Brune,
    Merci pour cet article que nous nous empresserons de découvrir.Toutefois, je partage l’avis de Laurence concernant le fait qu’un enfant peut monter peu ou pas d’enthousiasme à étudier un sujet, et une fois découvert en être fan ++! L’important est aussi l’aproche et la façon de l’introduire subtilement pour éviter de passer pour le « tortionnaire » qui oblige certains apprentissages.
    Martine42

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