L’inspection de mes collégiennes s’est très bien déroulée hier. Il ne s’agit pas de se complaire dans un grand « ronron » narcissique et dire: « qu’est-ce qu’ils nous ont trouvées géniales! » Il s’agit plutôt de lutter contre les peurs des parents en IEF qui craignent les inspections.
Sur internet, on diffuse volontiers les mauvaises expériences dans ce domaine. Et les parents angoissent! Ceux-ci, avant même d’avoir franchi le seuil du lieu d’inspection (ou avant que l’inspecteur ne franchisse la porte de la maison), se préparent déjà à contrer tout abus des inspecteurs. Or, cela place inévitablement la rencontre sous le sceau de tensions.
Avant toute chose spécifions qu’il arrive (pas très souvent) qu’une inspection se déroule mal et que ce ne soit pas la faute du parent. Il arrive que l’inspecteur soit habité par ses propres préjugés et fustige d’emblée l’IEF. Cela demeure toutefois une situation très minoritaire! Nous allons le constater au travers des chiffres…
La plupart des inspections se déroulent bien.
En 2014-2015, sur 2/3 des 25000 enfants contrôlés en IEF, seuls 7% des contrôles ont été jugés insatisfaisants. Autrement dit, 93% des contrôles sont jugés satisfaisants. Et pour ces 7% insatisfaisants, un deuxième contrôle a été demandé. Lors du second contrôle, près de la moitié des parents (45%) ont su rectifier le tir. Sur les 55% de seconds contrôles jugés insatisfaisants, seuls 35 % ont conduit à une rescolarisation. Ce qui veut sans doute dire que les inspecteurs ont tenu compte dans leurs appréciations de circonstances atténuantes chez 65 % pourcent de ceux qui avaient « échoué » au second contrôle en les laissant poursuivre leur scolarité à la maison. Seul 1% des enfants IEF se sont vu contraints de regagner l’école. Soulignons donc que 99% des enfants ont pu poursuivre l’IEF après avoir été inspectés. *
Déroulement de notre inspection suite au décret
Dès que j’ai mis le pied dans le local d’inspection, les inspecteurs ont tenu à parler du décret de fin d’octobre et ont prévenu qu’ils donneraient des exercices à mes filles. La rencontre s’est passée en deux temps: une partie où j’expliquais mes choix de scolariser à domicile, notre démarche, nos outils, notre mode de fonctionnement (horaire, activités). Puis, mes filles furent invitées à écrire sur un thème qui leur plaît (une journée chez les scouts, une journée de stage etc…). Aucun stress n’a été exercé sur elles. L’inspecteur leur a bien recommandé de se détendre. Après un quart d’heure, un des inspecteurs a regardé la copie de ma fille en 5e et a conclu avec un grand sourire: « elle maîtrise le subjonctif, on peut dire que le niveau est largement atteint, voire dépassé! »
Durant la situation d’écriture, les inspecteurs regardaient les cahiers. Nous avons un peu discuté . L’un d’eux affirmait que son rôle était de s’assurer qu’une instruction est bien dispensée et que les méthodes lui importaient peu: ils comprennent tout à fait que tous les enfants ne s’épanouissent pas dans les cadres scolaires…
Ils ont questionné oralement mes filles. On leur a demandé de parler d’une leçon d’éducation citoyenne qu’elle avaient eue et qu’elles avaient aimée. On voit là déjà de la bienveillance dans l’attitude puisqu’ils prennent en compte qu’un enfant maîtrise mieux ce qu’il a apprécié. Suite à cela, il fut posé à chacune une question ouverte afin qu’elle transfert ses connaissances dans un autre contexte (histoire de vérifier les « compétences »). Par exemple, ma fille de 3e a raconté l’histoire du droit de vote et le combat que ce fut pour le peuple et pour les femmes depuis la Révolution française. On lui a alors demandé si elle connaissait un autre pays où le droit de vote différait. Ma fille a parlé alors des USA où les électeurs élisent les grands électeurs. Voilà, rien de plus dans le contrôle des connaissances et compétences. (Mon époux pointilleux a trouvé à redire en affirmant que dans cet exemple, le droit de vote n’est pas différent mais qu’il s’agit plutôt d’un mode de scrutin différent!)
Un des inspecteurs s’est assuré que j’avais toutes les informations concernant le DNB. Il m’a renseignée sur plusieurs matières figurant aux épreuves, me donnant des indications précieuses, notamment en mathématiques afin de ne pas faire l’impasse sur des notions qui feront partie du Brevet (je ferai un point bientôt là-dessus). Il est allé fouiller au secrétariat afin de comprendre avec moi la nouvelle épreuve orale et les différents parcours possibles pour les candidats libres. Dois-je préciser que lui-même cherchait à comprendre?
Le décret change très peu de choses aux inspections que j’ai connues. Les années précédentes, on questionnait déjà mes enfants oralement et il est même arrivé qu’on donne une situation d’écriture à mes enfants au collège.
Il est important de dire que les inspections en général se passent bien pour lutter contre les climats de peur qui s’instaurent. Certains font leur commerce des inquiétudes parentales et vendent chers des conseils inutiles autour de l’IEF.
La meilleure attitude à avoir est celle de venir bien préparé lors de cette rencontre. Un parent a intérêt à bien présenter sa démarche, ses outils de manière concise: idéalement dans un tableau . Si votre attitude est sérieuse, l’inspecteur sera davantage disposé à écouter votre démarche même si votre enfant stresse et n’arrive pas à répondre aux questions!
L’inspection est un moment certes un peu stressant à passer. On se sent scruté, et sur des braises. Mais ce moment donne également l’occasion de regarder sa propre démarche, de s’évaluer, de réaliser qu’on a peut-être négliger une matière. Cela peut permettre de rectifier le tir pour le reste de l’année.
* Calcul: 24878 enfants en IEF en 2014-2015. Les deux tiers ont été inspectés, soit 16585. Sur ces 16585 enfants, seulement 7% ont eu un mauvais contrôle: ce qui représente 1 160 enfants qui ont dû passer un second contrôle. Sur ces 1160 enfants, 55 % ont eu un second mauvais contrôle, soit 638. Même avec un second contrôle jugé insuffisant, seuls 35% de ces 638 enfants se sont vu contraints d’être rescolarisés: soit 223 enfants. 223 enfants sur 16 585 inspectés en 2014-2015, cela représente 1 % de la population IEF…
Bonjour,
un énorme merci pour cet article.
Je n’ai pas encore reçu ma convocation et il est vrai que je ressens un poids sur les épaules qui parfois me met une pression dont je me passerais volontiers.
Je vais montrer votre article à mon fils (11 ans – 6e) ce qui va lui permettre de mieux se représenter ce contrôle pédagogique. Nous n’avons été inspectés qu’une seule fois lors du CM1 et à domicile. L’inspecteur n’avait fait passer aucun test écrit, juste posé quelques questions sur son travail et sur la façon de l’aborder.
Il est vrai que le nouveau décret nous a un peu destabilisé dans la mesure où nous nous sommes demandés ce qu’il en était de ces tests.
Grâce à vous je suis plus sereine.
Il est important de démonter toutes ces peurs qui circulent. jusqu’à maintenant, je n’ai eu que des retours positifs des inspections autour de moi… La plupart différant très peu de ce qu’ils ont toujours été. Ensuite, les inspecteurs sont dans un esprit de bienveillance (qui est dans le vent en ce moment à l’EN et qui joue en notre faveur!). Ils ne cherchent pas à mettre les enfants en difficulté 🙂 C’est bon à savoir! Bonne chance pour cette futur inspection!
J’ajoute ici le mot de Carine très juste :
« ce ne sont pas des tests mais des exercices, c’est à dire que l’enfant n’est pas en situation d’examen/d’évaluation, il peut s’aider de matériels, de livres, poser des questions, le parent peut aiguiller etc. »
Bravo pour ce formidable billet Brune ! il faut le relayer sur le blog du Collectif !
Merci Laurence!
Juste une précision par rapport au message précédent, ce ne sont pas des tests mais des exercices, c’est à dire que l’enfant n’est pas en situation d’examen/d’évaluation, il peut s’aider de matériels, de livres, poser des questions, le parent peut aiguiller etc.
Oui, vous avez tout à fait raison! Il s’agit d’exercice et de plus, si nous avons fourni la progression en amont à l’inspecteur, celle-ci permet à l’inspecteur de s’y référer afin de ne pas questionner l’enfant sur des notions qu’il n’a pas vu. je vais « copier-coller » votre message afin d’attention de Fargo sur ce sujet 🙂
Merci de m’avoir éclairé, je pensais effectivement qu’il s’agissait de tests suite à tout ce que j’ai pu lire sur le sujet.
En ce qui nous concerne, étant donné que nous utilisons Montessori en mathématiques, si l’inspecteur souhaite que mon fils fasse des exercices, je donnerai moi-même les exercices à faire avec notre matériel (c’est ce que j’avais fait l’an dernier, j’avais proposé à notre conseiller de mettre mon enfant en situation de travail), puisque ces exercices doivent tenir compte de la pédagogie utilisée. Pareil pour la lecture, si l’inspecteur veut que notre fils lise, je mettrais à disposition nos outils: notre livre de lecture Fransya, les Alphas et les séries de lecture Montessori, nos pochettes de lecture etc afin que mon enfant ne soit pas en difficulté avec des graphèmes complexes qu’il n’a pas encore travaillés.
Merci de ce partage! C’est intéressant de voir la souplesse qui peut se vivre au fil de ces inspections. Ces partages permettent aux uns et aux autres de pouvoir mettre en valeur leur mode d’enseignement! 🙂
Merci pour cet article qui fait vraiment du bien ! M’autorisez vous à le partager sur le blog de mon site?
Oui, avec plaisir!
merci !
Merci pour ce complément d’information, me voilà tout à fait rassurée.
Je réalise des tableaux mensuels pour chaque matière étudiée avec indication des manuels et autres supports utilisés, ce qui permettra déjà aux inspecteurs de connaitre le travail réalisé. Du point de vue l’organisation tout est clairement expliqué : emploi du temps, déroulement des activités, contrôles…Je pense qu’une présentation claire de notre travail et de notre organisation ne peut que jouer en notre faveur.
Nous sommes également ouverts à toute suggestion et tout conseil de leur part, là non plus il n’y a pas de problème, pas de réticence.
Enfin,la 6e étant désormais une classe de fin de cycle, je reste dans l’optique de ce qui doit être acquis pour bien débuter le cycle 4.
Alors, vous serez fin prête 🙂 Aucun souci à vous faire!
Bonsoir, merci infiniment pour votre partage. je voulais vous demander si vous pouviez montrer en gros le contenu de ce que vous avez présenté pour me faire une idée car l’an dernier pour ma grande ils avaient certes félicité son travail mais disaient que ce n’était pas complet (je pensais avoir fait le tour du programme)…
Je ne sais pas si je suis une référence dans ce domaine! 🙂 C’est avec plaisir que je partagerai ce que j’ai présenté. Mais avant, je tiens à préciser qu’une inspection qui se passe bien ne veut pas dire que les inspecteurs ne trouveront rien à ajouter! C’est leur boulot de nous donner des idées pour améliorer notre « approche ». Quand ils vont inspecter un professeur ils lui disent toujours ce qu’il a à améliorer. Si l’an dernier on vous a félicité pour le travail: considérez que c’est une bonne inspection! 🙂 Après, on peut toujours s’améliorer 🙂
Cette année, je me suis fiée à l’inspection de l’année dernière. J’avais sentie l’importance de la natation pour les inspecteurs de l’an dernier. J’ai donc privilégié la natation (libre) cette année (et surtout parce que ce sport rentrait bien dans notre routine). L’inspecteur de cette année n’a pas été satisfait de ce sport (comme quoi!) s’inquiétait qu’elles ne fassent pas de sport d’équipe. J’ai expliqué qu’aux scouts elles avaient des jeux en grand groupe avec règles, solidarité etc… Mais ce n’était pas suffisant…
J’ai envoyé en amont une progression en tableau qui mentionne pour chaque discipline la notion vue. J’ai fait ce type de tableau pour chaque mois. J’ai également mis en tableau mes manuels et références, outils, utilisés pour chacune des matières (ça tient en une page). J’ai apporté tous les cahiers (pas les manuels). Mais ce n’est pas obligé de tous les apporter. Ma fille a fait un rapport de stage pour la 3e. Nous avions un projet EPI (techno-géographie-français) en lien avec un Fablab et en équipe avec une autre famille de l’IEF. J’ai parlé de Scratch et programmation.Ces deux derniers aspects (EPI et code) étaient à mon avis important car ils permettaient d’illustrer qu’une Réforme a bien eu lieu et que je m’étais adaptée à la Réforme. Dans les faits, je ne sais pas si je me serais adaptée, mais en 3e, avec le brevet à la clef, c’était incontournable: il y a une épreuve orale qui repose soit sur un parcours avenir (stage et documents sur une profession) ou projet EPI. Il y a aussi parcours citoyen et parcours arts). De plus, pour le code, il y a une épreuve mathématique sur le code: donc, il a fallu s’adapter.
Cela peut représenter une somme de travail vu de l’extérieur. En fait, c’est le premier mois où c’est le plus exigent: ensuite, c’est assez rapide de mettre au fur et à mesure les notions que l’on voit, dans le tableau déjà tout « monté »! Et je dois dire que ça aide à y voir plus clair.
Merci encore pour tous ces précieux conseils! Je suis d’accord avec vous on peut toujours faire mieux!
Ping : A propos des inspections | Grandir près du châtaignier – Les Francophon'iefs !
Très intéressant, votre « bilan »… et, finalement, vos remarques montrent que cette inspection en IEF ne diffère guère de l’inspection dans une classe… Je me rappelle avoir dû expliquer à des collégiens que c’était le prof qu’on venait « inspecter » et pas eux… et que le « méchant » inspecteur, s’il devait être « méchant », ne le serait pas avec eux !! Inspecteur qui, bien sûr, a sa personnalité, et ses propres « dadas » et doit, lui-même, suivre les « instructions » qu’on lui donne… et que le Ministère fait allègrement varier selon les « chefs » au pouvoir !
Une chose me frappe, dans votre message, que vous mentionnez à deux reprises, pour l’écrit « un thème qui leur plaît », pour l’oral « une leçon qu’elles avaient aimée »… Certes, vous avez raison de considérer qu’il s’agit là de « bienveillance » et qu' »un enfant maîtrise mieux ce qu’il a apprécié »… Mais c’est aussi un aspect qui me gêne beaucoup dans la formulation des nouveaux programmes de collège, et ce jusqu’en 3ème, l’accent qui est mis (je parle du français, notamment) sur ce que l’élève « ressent », « éprouve », sur le « plaisir » du texte ou de l’écriture… Je dois être un vieux dinosaure, mais l’idée que la « littérature » (au sens le plus large) soit « filtrée » par les sentiments-sensations-plaisir me paraît – et même pour de jeunes enfants – dangereuse psychologiquement, en voulant à tout prix associer l’apprentissage aux « goûts », c’est-à-dire à une absolue subjectivité, associée au « plaisir ». Cela reflète, selon moi, tous les excès de notre société (via nos média, par ex.) qui met au centre les émotions, le « ressenti », en oubliant que, pour « faire société » (je reprends la formule à la mode), il est nécessaire, au contraire, de dépasser la subjectivité pour aller vers l’objectivité, du moins s’en rapprocher le plus possible, donc pour mettre au sens la « raison » et non pas l’émotion. Passer de l’art de « persuader » à l’art de « convaincre », ce qui ne veut pas dire oublier le subjectif, mais ne pas le mettre sans cesse en avant. Or, cette voie d’approche actuelle favorise exactement l’inverse, on va échanger nos impressions face à un texte… avant même de chercher à en dégager (selon l’âge, bien sûr) ce qui le constitue « objectivement »… Je crains qu’on ne corrobore ainsi qu’une approche impressionniste – en plus, fondée sur la seule notion de « plaisir », alors qu’un texte peut « ne pas plaire » mais offrir de multiples intérêts ! – dans un monde qui nécessite de comprendre une multitudes de « contraintes » (ne serait-ce que pour les combattre) et a désespérément besoin de rationalité… D’ailleurs, votre autre remarque sur le fait essentiel, proposer des documents qui expliquent rationnellement votre parcours, souligne bien cet étrange contraste dans les instructions actuelles… entre ce qui est demandé à « l’enseignant », jusqu’à l’excès, et ce sur quoi on lui demande d’insister face aux « élèves »… Et votre mari a bien raison… qui pointe l’erreur de l’inspecteur, sa confusion entre « vote » et « mode de scrutin », oubliant ainsi la « rationalité » pour se réjouir de la spontanéité de la réponse de l’enfant qui montre son intérêt pour le monde qui l’entoure… et tant pis si la réponse est « objectivement » erronée, il faut être « bienveillant » et encourager… Dangereuse approche que cette approximation alors acceptée… qu’on retrouve sans cesse dans les approximations lexicales formulées dans nos médias, et qui favorise toutes les confusions mentales.
Vous voyez, une fois de plus votre message, outre le fait d’aider bien des parents, certainement, entraîne bien des réflexions… C’est là, en tout cas pour moi, la richesse de votre blog, stimulant.
Excellent commentaire! Je vous remercie d’avoir ainsi détaillé votre réflexion. Je tiens à vous dire que je pense exactement la MEME chose que vous concernant le « ressenti », « l’expression » de soi, la prétendue bienveillance. Et je songe depuis un moment à faire un billet la dessus. Un des inspecteurs a dit à un moment sur le manuel Terre des lettres » 3e -qui n’était pas une version de 2016- qu’il fallait faire attention à tenir compte des nouvelles approches avec la question ouverte. J’ai failli répondre combien cette approche m’exaspérait… heureusement je me suis retenue avant… Il a enchaîné avec un « enfin! on demande aux enfants de réfléchir! ». Or moi, je ne trouve pas du tout qu’ainsi les enfants réfléchissent du simple fait qu’on leur demande leur opinion. Une opinion basée sur un ressenti n’est en rien une réflexion! Et comme c’est l’inspecteur qui m’évalue j’ai préféré ne pas faire entendre mon « ressenti » sur la question!!! Ce n’était pas le lieu de toutes façons. On a parfois l’impression qu’à force, on va finir par transformer l’analyse de texte en propos de café de commerce…
Si je parle de bienveillance ici et de « ce qui plaît à l’enfant » dans l’évaluation, c’est pour rassurer : car l’inspection est un lieu de grand débat en IEF. Par mon article, j’ai voulu démontrer combien ces inspections n’avaient rien de dramatique!
Heureusement que vous avez su retenir l’expression de votre ressenti spontané… qui avait le mérite de se fonder sur une réflexion !!!
Oui, il faut savoir parfois réfléchir…au bon moment.
Bonjour Brune,
Merci pour ce partage pour le collège qui m’inquiète un peu (j’aimerais au moins continuer jusqu’en 6ème voire+) . Ici , l’inspection s’est bien déroulée avec oral et écrits .
Petite question de novice en abréviation DNB = ?
Martine42
Félicitations pour cette première inspection! DNB = Diplôme Nationale du Brevet
L’inspection signifie répondre aux critère de l’administration qui est anticonstituionnelle et je ne pense pas que se témoignage soit objectif. Il y a autant de diversité chez les inspecteurs que chez les parents. Car oui cela peux mal se passer aussi. Et si ma fille passe ses journée a faire du tennis,pêché ou autrse choses pendant 5 ans par exemple. Et bien il faudra être bien courageux pour ne pas se soumettre aux directives administratives de l’inspecteur.
Merci pour votre témoignage. L’inspection d’Académie est tenue depuis le début de l’IEF de vérifier que l’enfant reçoit une instruction. Les droits de l’enfant rendent obligatoire la scolarisation des enfants pour le primaire. Ainsi, le parent qui laisse son enfant faire du tennis et pêcher toute la journée (chouette 🙂 ) devra aussi s’assurer que l’enfant ait acquis les fondamentaux au niveau de l’écriture, de la lecture et des mathématiques à un moment dans sa journée. On peut peut-être dans cet environnement s’amuser à compter les poissons, les partager entre frères et soeurs, en faire des croquis, apprendre leur nom, les écrire 😉 ça laisse énormément de temps encore pour patouiller dans l’eau. Les possibilités sont tellement vastes pour rendre un enfant libre grâce à la lecture! Il est surtout surtout contraire à la loi de ne pas instruire un enfant… https://lecoleestlamaison.blogspot.fr/2016/11/quelles-sont-nos-libertes-selon-la-loi_33.html
De toutes façons les inspections telles que nous connaissons vont changer déjà pour les professeurs qui auront plutôt des entretiens conseils et non plus des inspections. Et l’inspecteur de cette année a déjà commencé à nous le dire dès le début en nommant notre inspection « un entretien conseil »…