Le matin, ma plus jeune doit écrire une devinette tirée d’un recueil. Une fois qu’elle a deviné l’énigme, elle doit noter la réponse et la dessiner. C’est un exercice d’attention. Il démarre bien la journée. Elle est amenée ainsi à se concentrer et s’appliquer. Écrire avec soin est un défi pour elle. Mais elle ne rechigne jamais à l’exercice tant elle est prise par le petit jeu! Au contraire, elle me demande tous les matins ce que sera sa devinette. Elle doit aussi faire attention à l’orthographe. C’est également un exercice de copie. Elle laisse parfois échapper une erreur comme ici dans « oiseau » qu’elle a mis au pluriel. Cet exercice suscite parfois en moi un moment de joie, comme ce matin-là où elle a su orthographier « cygne » d’elle-même. N’est-ce pas merveilleux que l’orthographe de ce mot complexe ? Ce mot qu’elle a mémorisé au fil de ses lectures de petits romans. Ces mots français si difficiles à orthographier prennent de la majesté quand on a su les maîtriser. Quand on aime les mots jusqu’à leur singularité, on apprend à aimer sa langue. Et comme dans le conte, soudain les vilaines « fautes » se transforment en un magnifique mot tout bien orthographié! Apprendre demande du temps, de la répétition et de la passion…
Du temps, de la répétition et de la passion. C’est exactement ça. Bravo à « la petite ».
Merci! 🙂
C’est un exercice qui m’intéresse merci de l’idée!
C’est dans l’esprit des lectures implicites. 🙂 et sous cette forme, ma fille apprécie beaucoup… Une amie de ma fille a aussi bien aimé 😉