Les scénettes


DSC06224Dans les petites classes, le mime, le théâtre peut aider l’enfant à se réapproprier un texte littéraire. Souvent, une aînée va se joindre à la plus jeune et ainsi chacune pourra occuper un rôle.

En classe régulière, le problème ne se pose pas, on a toujours plusieurs enfants pour différents rôles.  A la maison, le nombre d’enfants n’est pas toujours suffisant pour combler les différents personnages. Et il arrive également que les plus grands doivent remplir leurs travaux et ne soient pas disponibles.

Pour suppléer à ce « manque », nous prenons des peluches, des poupées, des figurines. Tout ce qui permettra à l’enfant de « jouer à » et de pouvoir incarner l’histoire. Ce matin, il s’agissait de mimer une scène de « Sans famille », avec Joli Cœur qui chipe le verre de vin de Vitalis, occupé à parler au père Barberin. Capi n’est pas dupe et tente d’empêcher cette friponnerie. Il sera mis au coin sous la surveillance de Zerbino! (On retrouve cette leçon dans le manuel en préparation, de Catherine Huby).

Bien que nous cherchions à transmettre des notions de manière structurée à nos enfants, l’instruction en famille n’a pas à devenir austère. Au contraire, c’est dans la simplicité de l’enfance que nous pouvons graver en eux le plaisir des beaux textes! Bonheur suprême,   le vin de Vitalis était un sirop de cassis que ma fille a pu boire durant la classe!

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A propos Brune

Mère-enseignante de 8 enfants. Site: grandirpresduchataignier
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10 commentaires pour Les scénettes

  1. Adorable ! Je vais essayer de préparer tout plein de textes qui peuvent donner lieu à des scénettes qu’on joue en classe ou en famille, avec ses peluches.
    Le chapitre 7, consacré à la glace, avec sa grande histoire tirée du Roman de Renart, va se prêter tout à fait à cela. J’espère juste qu’aucun loup en peluche n’y perdra réellement sa queue à coup d’épée de bois !

  2. J’ai fait un petit article à ce sujet et vous ai emprunté une de vos photos. Dites-moi si cela vous ennuie, je l’enlèverai bien vite !

  3. ghislaine Cotentin dit :

    Jolie application de la « mise en gestes » dont je parlais précédemment ! Pensez aussi aux poèmes, beaucoup s’y prêtent très bien par le mime, et ont besoin de moins d’acteurs… Ils peuvent s’associer au dessin d’un « décor », je pense par ex. à de très connus comme « Les Conquérants » de Hérédia, « Heureux qui comme Ulysse », « Le dormeur du val »… et tant de V. Hugo… Il est notamment intéressant de chercher à mimer l’abstrait… « plein d’usage et raison », ou « ivres d’un rêve héroïque et brutal »… Et quand on en a étudié plusieurs, on peut faire un jeu : « qui reconnaîtra le poème ? »

    • Brune dit :

      Très bonne idée! Je le fais pour les poèmes au primaire, mais, les poèmes que vous évoquez, je les fais réciter davantage au collège. Ce serait intéressant d’essayer à cet âge également. Mais, comment mimer l’abstrait? Comment mimer « plein d’usage et de raison »? Car effectivement, mettre ces abstractions en gestes seraient vraiment très instructif!

  4. ghislaine Cotentin dit :

    C’est là que c’est intéressant… voir comment de jeunes élèves « s’imaginent » la « raison » et « l’usage »… j’en ai eus – au collège et encore au lycée !! – avec la main sur le front et l’air profondément réfléchi, sourcils froncés… , d’autres se prenant la tête à deux mains…, puis associant cela à une révérence, chapeau enlevé… ; quant à « ivres… », entre le boxeur en action, le karatéka, et les grands coups de règle devenue épée… on avait l’embarras du choix… y compris pour l’admiration en regardant monter « dans un ciel ignoré des étoiles nouvelles » ! Cela mettait en tout cas de l’animation par rapport à une simple « récitation »… , la mémorisation se trouvant, d’ailleurs, facilitée par la gestuelle… , selon ce qu’ils disaient. Et, pour l’incontournable notation, cela l’enrichissait aussi !

    • Brune dit :

      D’accord, je vois! C’est tout un défi! Je ne doute pas que pour la mémorisation cela fixe la poésie à savoir. Même les fous rires peuvent y contribuer!!! Ma fille de première avait une leçon à apprendre et elle a demandé de l’aide à sa sœur de 4e pour l’aider à réviser. Elles ont eu de bons fous rires et ma fille a eu une excellente note. Ce qui l’a aidé à se remémorer les notions à savoir fut justement ces fous rires car par association, les mots référaient à ces moments! Cela rejoint ce que vous décrivez. A tester, donc!

  5. Oh que de belles idées…
    Ici pour remplacer le manque de personne et varier de la narration orale, ma fille modèle en cire à modeler (qui permet un bien plus beau travail que de la pate a modeler, mais qui fait tout a fait l’affaire)les personnage et les met en scène avec ses mots….

    • Brune dit :

      Belle idée. J’adore la cire à modeler. Cela fait un moment que je me dis qu’il faudra en racheter! 🙂 Bon, sur ma liste pour l’an prochain!!!

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