Le blé, petit grain précieux qui donne vie à des épis remplis de fleurs. Ceux-ci laisseront place à d’autres grains . Le blé fait partie des graminées et son enveloppe est soudée à la graine (caryopse). Cette leçon s’est faite en deux parties et s’est voulue un peu plus poussée pour mes collégiennes afin de nourrir davantage leurs connaissance en botanique.Qu’est-ce qu’un graminée? Quel autre nom les botanistes donne-t-il (poacée)? Qu’est-ce qu’une plante autogame? En quoi le blé est-il différent du colza en terme de reproduction? Donnons la définition de « caryopse ».
Pour le niveau CE1, nous nous sommes contentés des notions du manuel Petites leçons de choses :une leçon sur le blé et une autre sur le pain. C’est largement suffisant à cet âge!
Nous avions des épis de blé de l’été dernier, tout dorés. J’avais également un épi vert de ce printemps. Nous avons planté quelques grains en terre dans un pot. Nous avons détaché quelques graines et les avons croquées.
Le grain est dur sous la dent! Pour en retirer les bénéfices du fruit, l’humain a trouvé le moyen de le broyer. D’abord par la pierre, puis avec un plus tard à l’aide d’un moulin. Le moulin était activé par le meunier (occasion pour chanter « Meunier, tu dors » avec la plus jeune!).
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Nous avons broyé les grains avec un mortier. Puis nous avons séparé les résidus (le son) de la farine à l’intérieur du grain.
Les grains moulus donne une farine sucrée (davantage que celle du commerce).
Notre discussion nous a conduit au pain qui est l’aliment phare depuis des millénaires. Il existe d’autres grains utilisés dans le monde: l’orge, le seigle, l’avoine, le maïs, le riz… Mais le blé tient une place importante dans le monde avec une production de 653.000.000.000 kilos de blé par an ( dont 45% cultivé en Asie). Pour trouver une trace de l’utilisation du blé dans l’Antiquité, on a pensé aux pains sans levain que transportent les hébreux partis d’Egypte . Notre consommation a changé depuis le début du XXe siècle. En 1900, les personnes consommaient près d’un kilo de pain par jour. Aujourd’hui, les chiffres ont largement baissé: chacun en consomme autour de 160 g par jour. Notre alimentation s’est diversifiée et on mange les céréales sous d’autres formes. Ma fille de 6e est allée chercher sa revue « Histoire vraie » qui traite du rationnement du pain durant la seconde guerre mondiale. On y lit que chacun a droit à 250 g par jour…
Nous avons mis les mains à la pâte et confectionné un pain. La recette est simple: farine, levure, eau, sans oublier le sel (bien sûr!). Notre recette comportait également du miel.
De nos jours, le blé est fauché par des moissonneuses-batteuses . Mais il fut un temps où l’on ramassait le blé sous forme de gerbes et pour séparer le grain de la tige, on usait du fléau (dont on a parlé durant l’année avec ma plus jeune concernant le Moyen Age). La tige sert de paille pour les animaux ou encore de chaume pour les toits et l’isolation des maisons.
Après l’observation et la confection, nous aimons prendre un temps de rédaction et de dessins qui se traduit en divers schémas. Un moment de calme et de concentration…

source Wikipédia
Des petites vidéos sur la moisson du blé:
Méthode d’hier:
Méthode aujourd’hui:
*(Images tirées de data.abuledu et de l’Internaute)
Bonjour Brune,
Encore un beau sujet. Les filles dessinent vraiment bien.
Juste, le pain est meilleur avec un peu de sel.
Bonnes vacances.
Oui, on en a mis, je ne l’ai pas mentionné. D’ailleurs le sel est important dans le phénomène de la levée du pain: il ralentit la fermetation en retardant l’action de la levure et agit sur les arôme même du pain. Merci de me l’avoir souligné, je vais rectifier 😉 On a même mis un peu de miel! Miam!