Dans la préface du manuel « Vocabulaire et style, l’expression orale et écrite en cinquième: l’étude des mots, de la phrase, du paragraphe » (1967) on y lit:
Respectons notre langue, soyons attentifs à ses richesses, à ses nuances, à ses règles; vivons dans la compagnie des bons auteurs; intéressons-nous aux questions du langage, aux chroniques grammaticales de la presse; suivons les émissions radiophoniques ou télévisées consacrées à la langue; ouvrons souvent notre dictionnaire; constituons-nous une petite bibliothèque d’ouvrages de référence. Nous trouverons là plaisir et profit.
Si la qualité du langage est un précieux atout dans la vie, un gage de réussite, elle est bien davantage encore. Notre langage fait notre richesse parce qu’il enrichit notre pensée elle-même. Nécessaire à l’expression de notre pensée, il l’est d’abord à l’élaboration de celle-ci.
La couverture est magnifique.
Ces pensées sont excellentes.
Il faut dire que les paroles sont de Joseph Hanse et à voir sa biographie, je pense qu’il sait ce qu’il dit: https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Hanse
Pour une amoureuse des mots comme moi, 100 % d’accord avec l’importance d’un langage riche ! Pour une accompagnatrice dys, moins enthousiaste face aux chroniques grammaticales, ils me « contaminent » un peu. 🙂
Bonne journée !
Je pense qu’il est important que l’on développe un accompagnement adapté aux élèves qui ont des handicaps d’apprentissage. Je ne suis pas très renseignée sur ce sujet; j’imagine qu’il existe aujourd’hui des méthodes qui permettent offrir un apprentissage riche et adéquat pour étudier la langue. Mais pour tous les autres élèves qui peuvent entrer dans la grammaire sans difficulté, pourquoi se priver d’une telle richesse?