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Suite à la visite de l’imprimerie, nous avons pris soin de noter tout ce savoir frais à nos mémoires au lendemain de la visite. Mes collégiennes ont d’abord écrit un plan de résumé (ou « narration ») de la visite avant de se lancer dans l’écrit. J’ai par ailleurs conçu trois questions pour ma plus jeune de CE1 afin de l’aider à reconstituer en quelques phrases ce qu’elle avait retenu de l’imprimerie.
1- Qu’avons-nous visité?
2- Qui est Gutenberg?
3- Comment utilisait-on l’imprimerie?
4- Quel a été le moment que tu as préféré?
Comme d’habitude, j’aime qu’elles dessinent un schéma de l’objet étudié. En voyant le modèle, elles croyaient que ce serait trop difficile. Elles ont été agréablement surprises du résultat qu’elles ont obtenu (moi aussi!!!). Le dessin permet l’observation détaillée de l’objet, c’est pourquoi j’aime qu’elles s’y appliquent.
Pour les collégiennes:
Pour ma CE1
Nous avons conclu la leçon avec une impression à la pomme de terre. Il fallait sculpter des lettres de sorte que l’impression se fasse à l’endroit sur la feuille comme dans une véritable imprimerie d’autrefois où les caractères (en plomb, antimoine et étain), eux, étaient à l’envers dans le composteur. Pour s’y retrouver, elles ont tracé les lettres d’abord sur du papier qu’elles ont découpées puis posées sur la pomme de terre, mais à l’envers! Ma plus jeune a eu un peu plus de mal avec le « s »! Mais les essais-erreurs sont fort profitables dans l’apprentissage: on en fait trop souvent l’économie pour aller plus vite…
L’application manuelle des objets d’étude est une étape que les enfants apprécient toujours beaucoup. Cela leur permet de mieux saisir le sens de ce qui a été vu. Même si pour cela l’objet d’expérimentation est très éloigné de celui de l’étude comme ici la pomme de terre vs les caractères en plomb…