Terre des lettres


Les auteurs de Terre des lettres (que nous suivons) refusent la réforme. Raison de plus pour moi de continuer à les choisir l’an prochain (en les accompagnant de mes vieux manuels  ):

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-reforme-du-college-les-manuels-de-la-resistance-28-03-2016-2028454_1886.php

 

 

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A propos Brune

Mère-enseignante de 8 enfants. Site: grandirpresduchataignier
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23 commentaires pour Terre des lettres

  1. Merci de diffuser l’information. Nos enfants sont capables, il n’y a aucune raison de les affamer.

  2. Sylvie dit :

    J’ai choisi la même collection… sans savoir que vous aviez une nouvelle réforme en vue.

    Encore une réforme… si elle donne les mêmes résultats que notre dernière réforme, elle n’apportera rien de bon!

  3. Gris fleur dit :

    bonjour,
    je vais commander le livre de 6eme mais je vois qu’il existe une version enrichie. Est-ce necessaire ? Vive la resistance ;))

    • Brune dit :

      Personnellement, comme j’ai déjà les manuels, je ne vais pas réinvestir, mais si vous ne les avez pas, vous avez sûrement intérêt à prendre la version enrichie 😉

  4. lyly42 dit :

    Question : c’est quoi la « version enrichie »? Celle de 2013 ? Ou bien une version encore plus récente? J’avais bien l’intention de prendre Terre des Lettres pour ma future 6ème mais du coup je ne sais plus à quelle version me vouer…

  5. lyly42 dit :

    Ah, merci de la précision. Nous allons donc partir à la recherche du Graal… Sans oublier Dumas et Berthou pour assurer les arrières…

    • Brune dit :

      Bien sûr, nos amis nous suivent 🙂 ! Mais le TDL est très très bien conçu également. Et quand on y ajoute « Apprendre à rédiger pas à pas », on peut dire que c’est drôlement complet. Mais , certaines aiment en rajouter par plaisir…

  6. poirple dit :

    Il y en a qui résistent, quelle bonne nouvelle!
    J’ai posté l’article de Brighelli sur mon compte facebook.
    sandrine

    • Brune dit :

      Super!
      Pour nous à la maison, c’est assez facile de résister mais pour les profs, c’est une autre paire de manches… Mon mari rentre de ses réunions sur la réforme assez… « livide »…

  7. Votre bref article, et les commentaires, m’ont incitée à me « plonger » dans les arcanes de la réforme du collège pour le français. Votre mari revient « livide » de ses réunions, j’ai émergé de ma plongée dans un état de désespérance avancée… Une fois de plus, sous couvert d’aider les plus faibles à s’améliorer, on accentue l’injustice entre ceux qui n’auront « que » l’école pour apprendre (j’ose à peine prononcer ce verbe…) et ceux qui auront des parents soit aptes à compenser les failles, soit aptes à payer des gens pour le faire. Et ce qui m’afflige le plus, c’est que, dans les forums, on puisse trouver tant de jeunes – et parfois de moins jeunes – enseignants pour cautionner avec enthousiasme la destruction de ce qu’eux-mêmes sont censés, un jour, avoir aimé malgré les difficultés rencontrées, la littérature ! Cela en dit long, me semble-t-il, sur le fonctionnement actuel du collège…

    • Brune dit :

      Mon mari côtoie surtout des professeurs qui sont réfractaires à la réforme. A chaque réunion, ils sont peu réceptifs et on leur dit: « De toute façon vous n’avez pas le choix… » Personne n’est dupe, on veut faire des économies. Un des buts visés est de rendre les professeurs corvéables et qu’ils ne soient plus attachés à une matière (ainsi, ils répondront aux besoins des établissements peu importe la matière). Au Québec, cela existe déjà, les professeurs du secondaire (je ne sais pas si cela touche toutes les écoles du secondaire) sont formés uniquement en pédagogie *. Aucune spécialisation… Et toujours avec l’exemple du Québec, il semble que les élèves les plus faibles soient ceux qui ont le plus trinqué suite à la réforme de 2005.
      Il y a sûrement des professeurs qui s’enthousiasment de cette réforme. Sans doute que cela permet-il certains avantages personnels…
      *Les professeurs du secondaire des écoles internationales.

  8. lyly42 dit :

    Sur le site http://redaction.eklablog.com, on trouve une présentation du sommaire des deux nouveaux manuels pour la 6ème et la 5ème qui paraîtront, semble-t-il , en mai 2016. L’un des auteurs explique les modifications effectuées par rapport à l’édition 2013.

    • Brune dit :

      Ah! Génial. merci Lyly 🙂 Dès que j’ai le temps, je vais faire la diffusion du lien et de l’intérêt d’acheter la version 2016. Moi qui ai le 5e ancienne version, je compte bien suite à ce mot me procurer la nouvelle…

  9. lyly42l dit :

    Une petite remarque par rapport à cette édition 2016, vu qu’il y a indiqué « conforme aux programmes 2016 » et qu’il y a une référence aux fameux EPI. Comme cela me posait un peu question j’ai trouvé ceci :
    Voici ce qu’en dit V Marchais, co-auteur de Terre des Lettres : « évidemment que TDL 2016 sera conforme aux nouveaux programmes. Pas le choix si on veut publier dans le domaine scolaire et non parascolaire. Cela ne signifie pas que le manuel adhère à la réforme en aucune façon. Je redis ce que j’ai dit dès le début : nous n’avons accepté ni une nomenclature débilitante, ni litté jeunesse, ni quelque mention que ce soit au socle commun…
    Et oui, nous proposons des dossiers qui peuvent être menés en EPI. J’en avais parlé ici même, en particulier d’un EPI LCA. Si vraiment on est obligés de faire des EPI – et ce sera le cas pour un certain nombre de collègues -, nous préférons que ce soit Gargantua en OI ou l’étude de Jules Verne que « Madame Bovary mange-t-elle équilibré. » Nous utilisons la structure de la réforme pour réinjecter du Français sur les heures volées au Français.
    Et si on ne fait pas d’EPI ? Ben on peut étudier Gargantua quand même.  »

    Mais peut-être qu’au sein de l’ief nous sommes comme un certain personnage de Molière, « on fait de l’EPI sans le savoir »…

    • Brune dit :

      Excellent ajout! J’adore la remarque: « Mais peut-être qu’au sein de l’ief nous sommes comme un certain personnage de Molière, « on fait de l’EPI sans le savoir »… 😀 C’est tout à fait cela!

  10. lyly42 dit :

    Juste une dernière petite chose par rapport à ce futur manuel. Lorsque l’on regarde sa couverture et le sommaire on peut voir « conforme aux programmes 2016 », et « adaptés à la mise en oeuvre des EPI ». Peut-être suis-je la seule à avoir une réaction épidermique à ces sujets mais du coup je me suis renseignée. Voici ce qu’écrit V Marchais à ce propos sur le forum Néoproqfs : »et évidemment que TDL 2016 sera conforme aux nouveaux programmes. Pas le choix si on veut publier dans le domaine scolaire et non parascolaire. Cela ne signifie pas que le manuel adhère à la réforme en aucune façon. Je redis ce que j’ai dit dès le début : nous n’avons accepté ni une nomenclature débilitante, ni litté jeunesse, ni quelque mention que ce soit au socle commun…
    Et oui, nous proposons des dossiers qui peuvent être menés en EPI. J’en avais parlé ici même, en particulier d’un EPI LCA. Si vraiment on est obligés de faire des EPI – et ce sera le cas pour un certain nombre de collègues -, nous préférons que ce soit Gargantua en OI ou l’étude de Jules Verne que « Madame Bovary mange-t-elle équilibré. » Nous utilisons la structure de la réforme pour réinjecter du Français sur les heures volées au Français. Et si on ne fait pas d’EPI ? Ben on peut étudier Gargantua quand même. »
    Voilà, moi ça m’a un peu rassuré alors si ça peut être utile à quelqu’un qui se poserait les mêmes questions que moi…

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