La nature se transforme autour de nous, le printemps se pare doucement d’atours estivaux… Après le festival des fleurs dans les arbres, nous observons avec les enfants leur transformation lente en fruit.
Les cerises grossissent jour après jour… nous attendons avec impatience qu’elles rougissent!
Les petites bogues de marronnier gonflent graduellement. Leurs piquants sont encore très doux. Les squelettes de leurs fleurs en épi sont encore présents et hantent l’arbre…
Le réceptacle de la fleur du cognassier s’enfle de manière gourmande! De beaux coings se préparent pour l’automne…
De petites pommes timides grossissent. Elles seront à maturité début août! C’est une essence précoce.
Le noyer se pare de petites bogues discrètes sous les feuillages. Il faut scruter pour les trouver!
Le groseiller est chargé de promesse de gelées!
Le pauvre prunier a peu de fruits. Pourtant il était bien fleuri ce printemps. Ses feuilles sont dévorées. Nous n’aurons pas beaucoup de reines-claudes…
Seul le sureau est encore en fleur, offrant ses ombrelles pour rafraîchir nos yeux! Nous allons en faire un sirop de fleurs et en septembre un sirop de ses fruits noirs.
Contempler la nature, même sans leçon de choses écrite permet d’affuter son regard. Il prépare les jeunes esprits à mieux observer, décrire et écrire. Quand on sait rester silencieux devant ce petit spectacle de la vie, on peut mieux goûter le travail silencieux intellectuel et s’émouvoir de la plume d’un écrivain qui décrit un paysage. J’en suis persuadée…
Contempler et se réjouir de tant de beautés. Voilà un message positif à transmettre à nos enfants. Il est tellement facile de se laisser gagner par la morosité et l’esprit « nihiliste » ambiants.
Nous n’avons pas de jardin mais il y a plusieurs cerisiers dans notre résidence. En fleurs, ils étaient vraiment magnifiques. Les fleurs étaient si nombreuses qu’elles cachaient la route située juste derrière. Voir les petites cerises grossir est une promesse de gourmandises (c’est mon fruit préféré) et nous avons hâte, ma fille et moi, d’aller les cueillir.
Il y a un chapitre dans » le feuilleton d’Hermès » (M.Szac. où Hermès apprend à voir « l’invisible » autour de lui, c’est à dire toutes ces petites merveilles de la nature qu’il est si facile d’ignorer. Ce chapitre a beaucoup touché ma fille et elle avait hâte de me le « reraconter ».
Tes posts sont toujours une source de réflexions intéressante!
Quel magnifique partage…
Chez nous, c’est la découverte des fleurs des champs…Cet après-midi, nous avons cueilli 1,250 kg de pétales de fleur de pissenlit….En faite, dans ma passion, j’ai emmené ma voisine et pleins d’autres enfants de mon immeuble.
Beaucoup de papotage et quel bonheur de n’être plus seul !
La nature, il faut aller la chercher partout où elle se trouve 🙂 Bravo!