Puisque nous explorons le thème de l’hiver depuis quelques semaines, nous nous sommes lancées dans une étude sur l’orange, fruit vitaminé par excellence de ces jours rigoureux!
Sa couleur a donné le nom à la couleur qui rappelle « l’or ». Le fruit s’est longtemps appelé pomme orange (pomme en ancien français signifiait « fruit »). Mais ce mot tient en fait son origine du persan narang par l’intermédiaire de l’arabe. On peut constater la disparition du n initial (certainement confondu avec l’article indéfini). Le n a été cependant conservé dans le vénitien naranza ou l’espagnol naranja.
Pour bien entrer dans cette leçon nous nous sommes basées sur l’ouvrage: Petites leçons de choses de la Librairie des Ecoles, qui nous offre un double page sur le sujet. Nous nous en sommes largement inspirées. Nous avons complété le sujet par des information glanées ici et là pour enrichir le travail.
D’abord, l’orange fait partie de la famille des agrumes. Nous en avons sorti des spécimens et les avons comparés: Pamplemousse, orange, citron et clémentine
(c’est ce que nous avions sous la main, il en existe évidemment davantage)
Puis, nous avons coupée en deux l’orange et le citron pour observer leur pulpe et tout ce que ces fruits nous révèlent:
Un parfum exquis s’en dégage. Nous voyons les quartiers qui sont au nombre d’une dizaine. Les pépins se trouvent (quand il y en a!) vers le centre du fruit. La pelure est épaisse, rugueuse et présente de nombreux petits « trous ». Ce sont en fait des petits poches remplies d’un liquide parfumé (avec lequel on fait de l’huile essentiel). Il suffit de presser la peau sur la main pour sentir et goûter cette « huile ». C’est elle qui donne ce goût au zeste. Sous la peau se trouve une épaisse écorce blanche. Au centre, les « filaments blancs » sont en fait le cordon nourricier, celui qui permet à la sève d’irriguer la pulpe et les pépins.
On observe ensuite les quartiers: une fine peau enveloppe de petits sacs agglomérés et gonflés d’un jus sucré.
On tente l’expérience suivante: devant une flamme, on presse l’écorce de l’orange. Le liquide inflammable de la pelure fait jaillir des étincelles!
Nous entaillons les pépins. Une enveloppe recouvre une amande amère.
Nous en plantons dans la terre en espérant voir pousser un bel oranger…
Les enfants dessinent enfin un schéma de l’orange avec son vocabulaire. Ils redisent par écrit ce qu’ils ont retenu, et note le « Je retiens » du livre des « Petites leçons de choses » afin de mémoriser un vocabulaire juste et précis inhérent à la démarche scientifique.
Chacune travaille selon son niveau autour du même thème…

Image tirée du site http://manuelsanciens.blogspot.fr
J’aime énormément cette manière d’apprendre ! Merci
ça plait ici aussi! 🙂
Merci pour ce partage très intéressant et bravo pour cette « leçon de choses » !
ça me fait plaisir! 🙂