J’ai parlé ces derniers temps du « goût de l’effort ». J’aurais pu parler de « plaisir de l’effort »! Je pense que l’enseignement des dernières décennies a voulu placé le plaisir au centre de l’enseignement. C’était à l’origine une fort bonne idée. Un enfant apprend tellement davantage quand il apprend avec plaisir. Mais, avec le temps, on a dévoyé le sens de plaisir dans l’apprentissage. Plutôt que de trouver un moyen d’amener l’enfant à faire ses apprentissage avec plaisir, on s’est mis à aller vers l’enfant, se mettre à son niveau et, par le plaisir, tenter de lui passer des matières. On a tellement insisté qu’à présent il est bien difficile d’amener certains grands élèves à s’intéresser au plus formel… Tout travail intellectuel semble à présent rébarbatif… N’est-on pas passé à côté?
Il me semble que notre rôle, depuis la nuit des temps, est de transmettre nos savoirs, nos façons de faire… C’est naturel et cela a assuré notre évolution humaine. Il ne s’agit pas de gaver! Juste amener l’enfant à s’éveiller à la connaissance.
La seule façon que j’ai trouvé de susciter le plaisir d’apprendre chez mes enfants est la passion dans la transmission! Si nous nous passionnons pour notre sujet, nos enfants suivront sans mal! Nous avons une chance inouïe: celle de découvrir et d’apprendre tous les jours aux côtés de nos enfants. Même les matières qui, enfant, nous ont dégoûtés, peuvent avoir une nouvelle chance! J’essaie toujours de « découvrir » la matière, de la comprendre avec un regard neuf afin de la transmettre par la suite. Si nous sommes passionnées, nous serons passionnantes.
Je suis d’accord avec toi ! Mais, il faut également être bien avec le matériel qu’on emploie !
Je suis entièrement d’accord avec toi! C’est pourquoi, quand je choisis mes manuels et mon matériel, je regarde d’abord s’il me convient. Si c’est le cas, je sais que je saurai les intéresser 🙂