A la maison, nous fêtons la Saint Nicolas. C’est assez amusant de constater qu’au final ma 6 ans pense que le Père Noël n’existe pas mais déclare: « Ce n’est pas comme Saint-Nicolas, lui, il est vrai… » Pourtant, je n’ai jamais insisté sur le personnage. Mais à cet âge, on aime bien entrer dans l’imaginaire des légendes. Alors, le 6 décembre au matin, elles mettront leur petit souliers…

Une fête toute simple à la maison. On offre des clémentines, des friandises, du sel, des noix et un petit mot de Saint Nicolas qui dit à l’enfant les belles choses qu’il a remarquées à son sujet. Il lui demande cependant de bien veiller à corriger un trait jusqu’à Noël! C’est aussi ce jour-là que nous décorons le sapin.

Depuis une vingtaine d’année, j’ai remis au goût du jour plusieurs fêtes du calendrier. C’est une occasion de prendre le temps de célébrer autour d’un bon repas et d’une symbolique selon la fête, en dehors de tout esprit consumériste véhiculé par les grandes fêtes qui servent à faire rouler l’économie. C’est bon de fêter simplement: la Saint Martin du 11 novembre pour la fabrication des lanternes et son défilé dans le soir; la Sainte Lucie et le repas aux milles bougies, la couronne sur la tête de mes filles et la brioche safranée; l’épiphanie, la galette maison et la crèche cachée qu’une lampe de poche éclaire   (les enfants avec la lanterne de la saint Martin,  dans la maison plongée dans la noirceur  partent à sa recherche), un Ceder le jeudi avant Pâques, et la veillée de la Saint Jean avec une assiette de biscuits pour les fées qui sortent ce soir-là particulièrement… J’en oublie, mais cela donne une idée!

Toute la semaine, pour nous préparer à cette belle fête, nous allons pratiquer le chant du Grand Saint Nicolas d’Anne Sylvestre. Un joli chant à la douce mélodie.