Vais-je me tromper?


DSC08205Prendre le choix d’enseigner à notre enfant n’est jamais banal. C’est toute une responsabilité! La question ne nous quitte pas: et si je me trompais? J’ai beau savoir mon aîné rendu sur le marché du travail et les trois suivants dans des établissements d’études supérieures. Même encore aujourd’hui, l’idée me traverse parfois que je puisse me tromper en choisissant ce parcours pour les suivants… Car cela a bien fonctionné avec X parce qu’il est comme ceci et Y car il est comme cela, mais Z, est-ce que cela lui conviendra? Est-ce que je leur fais rater quelque chose à l’école. Et les amis? N’aurait-il pas plus d’amis?

Tout ce questionnement est normal et fait partie du « contrat ». Et ce questionnement revient pernicieusement quand parfois quelqu’un nous fait une remarque cinglante (style « moi, mes enfants sont trop sociables, ils adorent l’école, je ne comprends pas que les tiens ne veulent pas y aller » et toc dans les gencives!). Cela peut aussi nous hanter suite à la lecture d’un article sur l’école ou des méthodes d’apprentissage (ai-je pris la bonne méthode?). Il arrive que ce soit en voyant que le petit voisin scolarisé se débrouille drôlement mieux en maths que le nôtre…Soudain, notre équilibre est rompu! Souvent par un événement extérieur qui n’est absolument pas lié à notre quotidien qui peut fort bien se dérouler…

DSC08223L’IEF n’est pas un long chemin tranquille! C’est un sentier qui a été peu emprunté. Il nous offre des paysages et des panoramas que ceux qui empruntent l’autoroute ou les routes nationales ne peuvent pas voir ou comprendre! Ils s’imaginent à tort qu’il peut n’être que le fait d’hurluberlus; que l’IEF, ce n’est pas sérieux!

Quand on prend une voie étroite, cela questionne toujours la majorité. Elle aussi tente de se rassurer sur ses choix…

Vais-je me tromper ? Oui, assurément, on se trompe à un moment ou un autre. On insiste trop sur un aspect, on ne traite pas assez de tel sujet. Tenez, fin novembre, je réalise que l’on n’a pas assez avancé en géographie! Flûte!

Que fait-on quand on se trompe? On réajuste le tir… Nous avons le temps palier à nos manques, et de reprendre ce qui ne semble pas avoir été acquis. Les acquisitions ne se font pas en une seule année. Et chaque enfant est unique, a des capacités qui lui sont propres et un niveau de maturité qu’on ne peut accélérer. Le petit voisin réussit mieux  en étant à l’école, peut-être uniquement parce qu’il a plus de facilité qu’Arthur notre dernier qui même à l’école ne parviendrait pas mieux, et peut-être pire, qui sait?

DSC07552Je crois qu’on ne peut se tromper en travaillant régulièrement et en se tenant informé sur les ressources existantes. Après, il y a les couleurs, les tendances et chacun y va de ses convictions. Peu importe la méthode, recherchons ceux qui l’utilisent avec talent! Et ignorons les regards condescendants sur nos choix: « Quoi, un manuel des années 1960? Mais, on a totalement dépassé ces stades archaïques statiques, monotones. Aujourd’hui on a des méthodes tellement plus vivantes! ». Ou au contraire « Quoi? vous ne leur donner pas de devoirs: c’est facile l’école maison! Ils vont trouver cela dur quand il faudra aller dans la vraie vie »!!!

Ma belle-mère disait « quoiqu’on fasse on ne sera pas mieux vu!!! » Alors, autant y aller avec nos convictions et ce que l’on croit! Profitons de ces moments précieux où l’apprentissage se fait dans la douceur. Hier encore, ma plus jeune est venue grimper sur ma chaise afin de faire son exercice d’écriture dans mes bras. Et en fin de journée, alors que ma grande était convalescente sur le canapé, j’ai fait une lecture d’histoire, tout simplement. Puis, prises par le récit nous avons poursuivi , parce qu’aucune cloche n’allait sonner la fin de ce délicieux moment…

Tout cela ne s’explique pas, cela se vit…

A propos Brune

Mère-enseignante de 8 enfants. Site: grandirpresduchataignier
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18 commentaires pour Vais-je me tromper?

  1. claire-lise dit :

    Que j’aime te lire…c’est tellement beau et vrai.

    Ce questionnement me vient tout le temps….mais ma fille aînée n’est pas du tout motivée par l’école…

    Mais, que de moments profonds et magnifique créons nous avec nos enfants ! De tels moments, avec l’école, nous aurions perdu ! Je me dis souvent qu’il serait mieux à l’école dans un contexte, il y a du silence, du calme, une profe moins stressée que leur maman….et pourtant, ma fille me demande tout le temps. Alors, la force revient…

    Et, oui combien d’erreur ai-je déjà, énorme puisque je ne connais pas les notions…dès que je vois une erreur, je rectifie le tir avant que de reprendre là ou j’étais.

    Comme je vis continuellement des perturbations: hopistalisation, travaux, maladie, il est difficile de garder le cap…c’est décourageant !

    Merci pour ton exemple…

    Pourrais tu me dire quels genre de vieux matériel tu emploies pour le cp, ce1 ? J’avoue que j’aime beaucoup leur illustration.

  2. Un temps de réflexion… c’est toujours utile… Il m’est arrivé d’avoir en 2nde des élèves qui n’avaient pas suivi le parcours « normal », de 2 catégories, école à la maison ou établissement privé à effectifs réduits (mais aussi écoles Freinet ou Montessori). J’ai pu constater 2 faits. Sur le plan des « acquis », en général il n’y avait aucun problème… ils suivaient très bien, et même étaient souvent excellents en expression écrite, avec une réelle « envie d’apprendre »… ce qui est pour moi l’essentiel. Là où il pouvait y avoir un problème c’était
    – dans la prise de parole en classe, souvent « trop spontanée »… Ils avaient du mal à comprendre qu’il y avait un temps pour parler et un temps pour écouter, ou laisser parler les autres – ce qui entraînait parfois des réactions d’énervement contre eux dans la classe. Du coup, la 2nde phase était « puisque c’est comme ça, je me tais »… il fallait arriver à un construire équilibre, mais cela allait assez vite, en janvier, c’était réglé !
    – dans la notion de « contrainte »…, d’abord celles de « temps limité », ensuite d' »autonomie »… souvent des réactions de « mauvaise humeur » quand ils n’arrivaient pas à faire un exercice, qu’ils ne comprenaient pas un mot dans un texte ou un énoncé… et que le prof ne venait pas forcément près d’eux pour aider ou débloquer et lançait simplement « Réfléchis tout seul » ! C’étaient tous des enfants très « demandeurs »…
    Il me semble que la vraie question n’est donc pas « le niveau » (mot qui n’a aucune sens… chaque enfant progressant à son rythme), que l’enfant soit « meilleur » ou « moins bon » que l’élève x ou y… l’essentiel étant, selon moi, que « demain » il soit meilleur qu' »hier » ! C’est la notion de « jugement », d’abord celui du « prof » (« race » nouvelle… car « maman-papa-prof » ce n’est pas pareil, il y a chez eux un « amour acquis », qui n’est pas acquis face au « prof »… Comment gagner l’amour du prof ? Même au lycée la relation prof-élève reste très « affective »… C’est une question qu’ils se posent et devant laquelle ils n’ont pas les mécanismes que les autres ont déjà mis en place, ils sont souvent très « maladroits »… Ensuite il y a le jugement « des pairs », espéré et redouté à la fois… au collège, les rires, voire les mots lancés, peuvent être franchement blessants, les élèves se « blindent »… ceux-là doivent construire ce « blindage », mais, heureusement, au lycée en général les profs désamorcent mieux… et, comme les lycéens partagent davantage les difficultés, il y a moins d’agressivité…
    Puisque vous devez avoir des contacts sur votre zone géographique avec d’autres parents-enseignants, voire avec des parents dont les enfants sont scolarisés en école-collège… pourquoi n’essayez-vous pas d’organiser, une fois par trimestre, un « samedi-contact », avec un « balayage » par ex. une fois « français-maths » ou « disciplines d’éveil » sur un point qui aurait été déjà étudié, en regroupant 6-7 enfants (et plus si affinités) et en les plaçant « en rivalité », voire par « équipes » ? L’idéal serait même de trouver un/e « enseignant/e » autre que ceux/celles habituel/lles… Il suffirait de vous mettre d’accord sur une activité, un-deux exercices en commun, oral-écrit… Ce serait une bonne occasion de faire mesurer ce que signifie le « groupe-classe » et les contraintes qu’il implique.

    • Brune dit :

      C’est intéressant l’expérience que vous avez eu.Ici, sur 5 rescolarisés, 4 se sont fondus dans le moule sans aucun souci, une seule, plus sensible, a été victime d’harcèlement l’an dernier. Et cette année, elle est déléguée de sa classe. Donc, j’imagine que chaque élève, selon sa personnalité, arrive avec son bagage. Ici, les professeurs ne savaient pas au départ qu’ils étaient scolarisés à domicile et les trouvait très autonomes… Cependant, la première semaine, ils étaient un peu perdus et regardaient beaucoup leurs pairs pour savoir comment procéder. Les profs, aux réunions, nous affirmaient qu’au bout de la première semaine, cela roulait!
      Mais peut-être est-ce aussi car ils ont l’habitude des groupes. Ils font partis déjà de groupe d’école maison. (les enfants ont d’ailleurs une rencontre avec une vingtaine d’autres cette après-midi pour un atelier en sciences). Ils font aussi du conservatoire, du sport et des scouts qui les amènent à fonctionner en équipe, à prendre des responsabilités, à s’éloigner de la famille par petites périodes (le temps d’un w-e ou une à deux semaines l’été selon l’âge). Enfin, les situations d’école maison sont diverses et c’est pourquoi, il n’est pas simple de dresser un portrait type des enfants issus de cela. Mais en général autour de moi, les enfants du groupe IEF ont des activités extérieures… J’ai croisé, il est vrai quelques cas sans trop de contacts avec l’extérieur et les groupes, et là, ça craint… Mais ce sont quand même des cas plus rares je pense…

  3. Fournier dit :

    C’est tellement exact, et bien souvent, je ne vois plus que le « retard » des enfants dans plein de domaines…!Mais retard sur qui? sur quoi? pour qui? pour quoi? Alors je me concentre sur ce qu’ils disent, ce qu’ils font notamment à côté des temps de classe et surtout sur leur curiosité, leur énergie, leur éveil toujours vivace,leur culture, leurs réflexes de recherches et d’organisation (l’autonomie réelle donc !) leur bienveillance tellement palpable et que je ne retrouve dans aucun des enfants scolarisés que je connais(et je suis instit! donc j’en ai vu!) Rien que pour cela, ça vaut la peine !
    Les réflexions font mal surtout quand on a l’impression que tout réussi à nos détracteurs…mais bien souvent ce n’est qu’en apparence…la réussite scolaire ne fait pas tout…pour désamorcer et me remobiliser, j’analyse avec le plus d’objectivité possible »leurs résultats à eux » mais dans leur globalité…certes comparaison n’est pas raison mais cela rassure la plupart du temps…parce qu’une vue globale nuance très souvent fortement le premier bilan annoncé…je le vois déjà dans ma propre famille…!!

    • Brune dit :

      « leur bienveillance tellement palpable et que je ne retrouve dans aucun des enfants scolarisés que je connais(et je suis instit! donc j’en ai vu!) Rien que pour cela, ça vaut la peine ! »
      Je trouve aussi. Dans chaque groupe, on me vante leur attitude, leur comportement. Et ça pour mes 8! De ce point de vue, aucune fanfaronnade ou aveuglement de la mère qui se complaît dans sa progéniture! Certains animateurs se sont étonnés de savoir qu’ils étaient en IEF et que cela changeaient leur à priori sur le sujet étant donné la socialisation hautement positive qu’ils constataient… 😉 je comprends donc parfaitement ce que tu écris…

  4. Sylvie dit :

    Tellement vrai… j’adore ta publication Brune. Elle est tellement juste.

    Je me questionne encore même si je fais l’école à la maison depuis 15 ans et j’avoue regretter parfois cette décision. Choisir l’école-maison c’est condamner nos enfants à la différence. Certains y vivront bien, d’autres non. Dès qu’ils se retrouvent avec d’autres copains, peu importe l’occasion, on VOIT et on SENT la différence. Les adultes voient… mais les autres enfants aussi. Les jeunes enfants n’en éprouvent pas de difficultés mais les adolescents… parfois oui.

    Mon fils-2 m’a dit dernièrement : « la seule chose que je regrette de faire l’école-maison c’est de ne pas être comme les autres »

    Tout est là… tristement là…

    L’école-maison peut offrir une instruction similaire ou supérieure, mais elle ne pourra JAMAIS être comme l’école régulière. Cependant, je suis convaincue que ce que je leur donne n’est pas pire que l’école régulière.

    • Brune dit :

      Ce que ton fils dit là n’est pourtant pas inhabituel dans la bouche d’un adolescent. Il y a des milliers d’adolescents qui se sentent différents de leurs pairs! Mais dans le contexte de l’école maison, ça prend vite une teinte de remord pour le parent!!! J’ai deux amies, qui ont eu il y a quelques années des enfants qui se sentaient tellement différents de leurs pairs à l’école. Ces deux jeunes auraient tellement eu envie de faire l’école à la maison comme nous. Ces amies ont dû un peu me « maudirent » avec mon projet. Elles ont laissé ces enfants à l’école sans plus se questionner qu’il ne le faut. Sans porter le remord de se dire « Pourquoi je ne les retire pas de l’école pour leur faire la classe? Visiblement, ils se sentent différents! Je n’aurais jamais dû les mettre à l’école! » Dans un courant majoritaire, on ne se questionne pas à savoir si le système est adéquat (c’est quand même des grosses structures: tout le monde ne s’y sent pas à l’aise!). Mais, le parent enseignant se prend de plein fouet une remarque pareille, et remettra ses choix en question.
      Pourtant, se sentir différent est-il forcément négatif? Qu’est-ce que cela sous-entend? En quoi perçoit-il sa différence? Mon mari qui travaille avec des centaines et des centaines de jeunes de cet âge verrait très positivement qu’on se sente différent!!! Il te dirait, mais « heureusement qu’il est différent! » Il en rencontre combien qui sont insolents, immatures, irresponsables face à leurs travaux scolaires. Il espère bien que notre choix de faire l’école à la maison rende nos enfants différents! 😀 Son quotidien le renforce dans l’idée de souhaiter l’IEF pour ses enfants!

      Je peux te parler sereinement, malgré le ton de mon article, car de mon côté je vois mes grands rendus ou quasi « rendus » au « produit fini »!!! Je me sens quand même plutôt rassurée! Et surtout fière. Fière de mon choix. Je ne peux affirmer à 100% qu’avec un parcours scolaire, ils seraient différents, mais, j’aime à penser que leur parcours « différent » les a rendus ainsi! Ils sont très impliqués comme citoyens, travailleur (pour l’un), étudiants. Et je pense que leur différence est un plus au niveau de leur emploi/étude!
      Pour ma part, j’ai déjà mentionné que mon expérience personnelle m’amène à les réintroduire dans le cursus scolaire vers 14 ans. Déjà pour des raisons pratiques: le brevet en classe ne comporte que trois épreuves au brevet, alors qu’à la maison, le jeune doit faire les épreuves dans chacune des matières! Ensuite, parce que j’ai l’impression qu’à cet âge, le lien avec le groupe devient plus important. On peut faire sans, mais il faut pouvoir pallier. Mes aînés ont été scolarisés plus tard (en première et en seconde), mais ils étaient très impliqués dans leur orchestre qui leur demandaient 15 hres par semaine de travail en groupe.
      Ici, en France, j’ai trouvé que la structure du scoutisme était vraiment idéale pour l’école maison (il existe différentes branches de scoutismes confessionnelles ou laïques). De par l’uniforme, déjà, on gomme toutes les différences. On amène le jeune à travailler en équipe, à prendre des responsabilités. L’esprit du scoutisme est d’abord le devoir d’intégrer chacun et gommer les différences ou à tout le moins les respecter… Et j’ai eu la chance de toujours tomber sur de bons groupes à ce niveau!
      Cette année, c’est particulièrement précieux! Nous sommes nouveaux dans le coin. En étant intégrée dans son groupe, ma 5e s’est vite fait des amies. Et ces liens étant faits, elle recroise les mêmes jeunes au sport et autres activités: ce qui fait que le sentiment d’appartenance à un groupe d’amis se renforce.
      Enfin, j’ai toujours eu l’occasion (sauf durant deux ans) de faire partie de groupe de soutien d’IEF. J’en ai souvent créé quand ils n’existaient pas, car je trouvais important que mes enfants côtoient aussi des jeunes qui vivent la même réalité qu’eux. Qu’ils ne se sentent pas dans une famille avec des parents extra-terrestres! 😀
      Il est évident que ton travail d’école maison n’est pas pire que celui de l’école, et même j’ose dire pour te suivre sur ton blog depuis deux ans, il est franchement meilleur!!! Et, dans le temps, cette expérience semblera sans doute tellement positive. Mon fils aîné a souvent mentionné son parcours IEF comme un plus en entrevue!!! 😉

  5. Sylvie dit :

    Je suis d’accord avec toi.. Je ne crois pas que ce parcours le pénalise en quoi que ce soit… mais j’ai toujours senti dans ce fils-2, un petit brin d’angoisse d’avoir un parcours « marginal » comme il aime si bien me le rappeler.

    Ce fils-2 aime être différent… mais pas « marginal » tu comprends? mais il n’a que 15 ans… Je peux comprendre. N’oublions pas que c’est LUI qui a finalement décidé de ne pas intégrer l’école régulière cette année ( 2nde-secondaire 4)!!!!

    Bon après-midi!

    • Brune dit :

      Je me souviens très bien sa volte-face à la fin de l’année. Nos jeunes sont ambivalents! Je me souviens de mon grand auprès duquel j’avais insisté pour qu’il retourne en seconde dans le « système ». Il avait lui insisté pour rester une année de plus. Finalement, quand en première il est retourné, il m’a dit: « Si j’avais su, je serais retourné plus tôt! ». Et peux-tu croire que j’ai culpabilisé un bon moment en me demandant si j’avais eu la bonne façon d’insister en seconde? Lui avais-je donné une mauvaise image des établissements,? Questionnement en boucle!!!
      Je crois qu’on s’en fait trop avec tout cela! Si l’enfant a choisi la poursuite de l’IEF et le vit globalement bien, faisons-nous pire que les parents d’élèves scolarisés qui vivent à peu près bien l’école? En plus, ton fils n’est pas isolé puisque tu parles de ses amis! Et ton fils aîné a vraiment l’air d’avoir très bien réintégré la vie scolaire! Mais cela n’empêche pas que de temps à autre, on se pose la question. Et c’est signe d’ouverture et de désir de vraiment donner à notre enfant ce que nous croyons de mieux! Et si la réponse était l’école: demain matin j’en aurais trois en route vers l’école! 🙂
      Je te comprends donc tout à fait dans ton ressenti. La différence, c’est que j’en ai réintégré 5. Et que je commence à me rendre compte que leur parcours apporte plus qu’il ne nuit. Vraiment plus! Et heureusement. Sinon,imagine tout ce temps à se fourvoyer! Je ne poursuivrais vraiment pas avec mes plus jeunes si mes grands me reprochaient cela! Mais au contraire, un de mes fils m’a écrit déjà une belle lettre pour me remercier de l’enfance merveilleuse que nous lui avons donné et de l’éducation qu’il a reçu. Il se sent certainement différent, mais positivement: il se trouve bien plus mature que ses pairs! 🙂

  6. Sylvie dit :

    « un de mes fils m’a écrit déjà une belle lettre pour me remercier de l’enfance merveilleuse que nous lui avons donné et de l’éducation qu’il a reçu. »

    Comme tu as de la chance… J’aimerais bien vivre cette situation un jour… mais j’en doute. 😉

    Je poursuis tout de même ma route « sereine » puisque mes choix je les assume totalement. Je leur offre une vie marginale, c’est vrai, mais une belle vie équilibrée!

    Je suis contente de te lire… toi et Laurence vous êtes « reposantes » à lire ! 😀

  7. Sylvie dit :

    Je vais donc garder espoir… 😉

    Bonne soirée!

  8. Lysalys dit :

    Un billet qui vient en parfait complément de mon billet du jour. Je vais d’ailleurs l’ajouter en lien à la fin du mien. 😉 Bonne soirée !

  9. Amélie dit :

    Bel article! Je ne sais pas jusqu’où nous irons en IEF mais j’apprécie beaucoup de ne pas avoir à réveiller et presser les enfants le matin. Le rythme de vie est serein.

  10. coucou
    très bon article! JE ne fais pas encore l’ief, mais me posent beaucoup de questions depuis septembre pour l’an prochain. Contrairement à vous, les miens sotn scolarisés et sont en 3ème. Mais quand je vois ce qu’on leur demande pour une bac général, technique ou pro côté rédaction, je vois qu’ils n’ont pas le niveau. Ils sont dys surtout un qui est dysphasique. Comme les profs ne prennent pas le temps auprès d’eux, je réfléchis à l’ief pour revoir ou consolider certaines matières dans l’espoir de le rendre plus capable d’affronter ce fameux « bac » ou autre diplôme.
    Mais beaucoup de questions se bousculent dans ma tête. A savoir « vu leur niveau scolaire actuel, est ce tard? quel orientation pour la suite? et si il faut les resco pour préparer un bac technique, me les reprendront-ils, car ils auront sans doute dépasser les 16 ans?….. »
    Je me laisse toute cette année de 3ème pour bien y réfléchir, préparer….et comme vous dîtes, leur laisser passer le brevet. Ils n’auront que 3 matières en étant sco. « Plus facile » pour eux, même si je sais que ce ne sera pas aussi facile que les profs leur font croire.

    Merci pour votre article
    bonne fin de journée

    • Brune dit :

      J’ai connu beaucoup de jeunes qui ont fait un lycée maison…et qui ont pu se réinsérer normalement après. Il s’agit évidemment de bien s’informer. Bonne réflexion! 🙂

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