Le petit matin s’éveille et toute la maison dort. Je suis la première levée car j’aime tellement le silence que m’offre ce temps. Pourtant, j’ai hâte que la maison s’anime, qu’un des enfants m’accompagne chez le boulanger. La deuxième semaine a été satisfaisante au plan scolaire. Tout doucement, le rythme est revenu. Les activités extérieures reprennent. Je réalise la chance que nous avons de pouvoir vivre selon ce mode de vie…
Un jour, chacun de mes enfants aura regagné le circuit scolaire. Mais pour l’heure ils se font des réserves de bonheur en famille. Ils prennent le temps d’apprendre, de jouer, de vivre sans trop de stress! Et c’est sûrement dans cette façon de vivre que se trouve l’essentiel de l’école à la maison! C’est là que les fruits de demain puiseront leurs meilleures réserves!
Apprendre à lire en douceur sur les genoux de Maman, s’asseoir autour d’une table pour partager un savoir tous ensemble, partir en famille, observer la nature autour de nous, se caler dans un bon fauteuil pour écouter un récit lu à haute voix, tout cela aide à grandir solidement! Parfois, il est vrai, nous devons courir pour une activité, parfois nous sommes à court de temps… mais heureusement, ce n’est pas notre quotidien… Quand le jour se lève, nous nous préparons en douceur, sans stress et montons à l’étage pour retrouver nos cahiers. Apprendre est un plaisir. Ici, personne ne les en a dégoûtées!
Grandir près du châtaignier 
Chez nous, c’est la cassure depuis mercredi. Nous avons en fin les travaux. Le changement des fenêtres complètes de l ‘appartement avec comme conséquences de devoir tout déménagé et vidé….donc avant une semaine pas d’ief…Vivement retour au calme ! Ma fille me la réclame. Je sens qu’ils s’ennuient.
Je compatis. J’ai eu des rénovations il y a quelques années dans mon ancinne maison et ce fut exigeant pour l’école maison! Mais heureusement, après, tu en profiteras! 🙂
Comme j’aime cette publication Brune! Elle ressemble à ma propre vision de l’école-maison, à mon propre quotidien… Pour moi, c’est différent puisque je marche dès 5:30 tous les matins, 50 minutes dans le silence totale où je plonge dans mes réflexions, dans mon organisation de la journée, dans mes désirs…
Nous avons une belle vie, tu ne trouves pas?
Oui, il faut le reconnaître . On parle parfois des difficultés que l’on a en cours d’année et cette franchise est importante et le partage autour de cela nous fait du bien. mais, à côté de tout cela: rappelons-nous combien notre mode de vie est bon! 🙂 Je suis d.’accord!
Si on se laisse bercer… juste un peu…. on y découvre un mode de vie vraiment fabuleux!
🙂 Oui!
Oui, cela fait envie. La douceur, l’écoute, la qualité de votre enseignement, votre passion pour « votre métier », tout cela transparaît dans vos écrits. J’ai été tentée par l’IEF mais, n’ayant qu’un enfant, j’ai eu peur. Cela restera un regret.
Merci pour votre mot gentil! J’ai une amie proche qui a été dans la même situation. Et je comprends qu’on puisse avoir des craintes à garder à la maison un enfant unique. Certains y parviennent très bien, mais cela ne parait pas évident! Mon amie a choisi une très bonne école pour sa fille unique et au vue de la scolarité de cette jeune fille: il n’y a pas de regret à y avoir. Pour les parents qui font IEF, le doute est souvent là aussi!!! Lorsqu’on choisit une voie, on se coupe de l’autre et aucun monde ne sera jamais parfait 😉
Le doute est souvent source de progrès, il nous pousse à nous remettre en question, à ne pas rester confortablement installés dans nos certitudes. J’ai fait comme votre amie, je me suis efforcée de choisir une école qui corresponde à la fois à « mes attentes pédagogiques » et à la personnalité de ma fille.
Institutrice en dispo, j’ai tout de même hâte de retrouver le chemin d’une école!
« Le doute est souvent source de progrès, il nous pousse à nous remettre en question, à ne pas rester confortablement installés dans nos certitudes. »
Je ne peux qu’abonder dans ce sens. Et bon retour, en son temps, su chemin de l’école!