Voici une petite expérience pour tenter (dans une semaine) de comprendre le processus de fermentation du vin. Les enfants se sont amusés à fouler le raisin comme autrefois. Le raisin n’était pas très abondant, donc, ce fut vite fait!!!
Il a d’abord fallu l’égrainer:
Puis le fouler:
Puis le filtrer à l’aide d’une petite passoire:
Pour réaliser l’expérience, nous avons aussi écrasé du raisin blanc et encore du noir à la fourchette:
Nous avons versé le jus dans quatre verres:
Le premier contenait le jus de raisin blanc, sans peau. Le deuxième, le jus du raisin rouge écrasé à la fourchette sans peau. Puis, du même jus on a ajouté la peau des grains dans le verre 3, enfin, le verre 4 était le même contenu que le verre 3 mais recueilli par le raisin foulé et la peau des grains.
Puis, les enfants tracent un tableau dans leur cahier avec le numéro de chacun des verres. Chaque jour, chacun notera l’observation du contenu des verres: quel goût a le jus, est-il trouble ou clair.
Au bout de quelque temps, le jus va fermenter et ce sera l’occasion de faire une autre leçon pour expliquer le moût et comment on fait le vin (d’hier à aujourd’hui). L’occasion de découvrir du vocabulaire sur le pressage et chacune des étapes.
J’ai tiré plusieurs informations du livre d’Orieux des classiques Hachette.
C’est très intéressant! Tu me donnes une idée de sortie en plus! Merci 😉
Tant mieux! Tu veux voir un vignoble près de chez toi, ou tu veux faire une sortie outre-mer ? J’ai de la place pour vous accueillir Kalu 😀
Haaaa j’aimerais bien retourner en France et montrer tout ça aux enfants… Merci de l’invitation! Peut-être dans une autre vie 🙂
Je comprends parfaitement, le budget famille avec salaire unique/famille nombreuse/école-maison n’est pas souvent compatible avec voyages 😀 J’en sais quelque chose !(mais, en vrai, on ne changerait rien au monde 😉 )
Merci pour cet article. Quel plaisir de se souvenir d’un de mes meilleurs souvenirs d’enfance! Quand on est enfant et qu’on habite en campagne à coté d’un des derniers agriculteurs-paysans ce n’est que du bonheur. On peut trainer à loisir dans l’étable, suivre cet homme dans les champs pour le regarder travailler avec son cheval. Fin septembre nos goûters étaient uniquement constitués de raisins cueillis à même la vigne. Tous les ans nous « aidions » à la vendange, ensuite nous regardions notre raisin se faire écraser et couler dans le pressoir. Une année nous avons même eu le bonheur de fouler les belles grappes à pieds nus.
Ce n’est qu’adulte que j’ai réalisé la chance que nous avions d’être libre de courir la campagne toute la journée , d’avoir autour de nous une agriculture vivante et encore traditionnelle et surtout des personnes qui nous accueillaient avec plaisir pour répondre à toutes nos questions et nous montrer ce qui était plus qu’un métier pour eux.
Je vous souhaite de trouver de telles personnes dans votre nouvel environnement..