Chez moi, c’est le temps de cueillir les noix. Les noyers en sont généreux dans le jardin et autour de la maison. Naturellement, la leçon de choses « s’impose »! Comme Célestin Freinet, je crois qu’il faut profiter de son environnement pour enseigner. Nous sommes donc allées à la rencontre de ces arbres pour les observer et récolter leurs fruits. Pour aller plus loin, je me suis servie des manuels suivants, qui traitent tous deux de ce thème.

Nous sommes sorties dehors et avons observé le noyer du jardin. De nombreux fruits avec leur coque verte s’agrippaient par groupes, d’environ trois, aux rameaux. Nous avons cueilli des noix tombées par terre, certaines portaient encore leur coque. Nous avons gaulé un peu l’arbre, et certaines sont encore tombées.

Nous avons rentré la récolte, ouvert les noix. Nous avons établi la comparaison avec une petite prune quetsch. Nous aurions pu prendre un abricot ou une pêche, mais en cette saison, je disposais de prunes. Il est intéressant de les découper et faire une coupe verticale des fruits.

On constate que la coque verte est la chair de la noix (mais elle n’est pas comestible!). La coquille en est le noyau, comme celui de la prune (!), et, quand on ouvre le noyau de prune, on  trouve une amande amère, l’équivalent de l’amande à l’intérieur de la coquille de noix.

Les enfants rédigent un texte sur la noix à partir de ma leçon, puis dessinent un schéma de la noix avec ses parties afin de fixer le vocabulaire.

Puis, nous passons à l’étape d’expérimentation. Nous mettons les coques dans un saladier et versons de l’eau bouillante dessus. Nous devons laisser macérer durant trois jours. Ici, elles étaient trop pressées, et  après quelques heures, elles ont testé la teinture. Mais ce n’était pas encore prêt, et beaucoup trop clair… Il faudra attendre encore quelques jours!