Quand on se promène sur la toile de l’IEF, on trouve beaucoup de suggestions de manuels. Et c’est vraiment extraordinaire la richesse que l’on peut découvrir ainsi: un partage de ressources immense! Ces livres ne sont pas là, je pense, pour défendre l’idée qu’il s’agit des meilleurs manuels, mais plutôt qu’ils sont ceux avec lesquels on préfère travailler! Nuance qui a toute son importance…
Il n’existe pas de manuel scolaire unanimement considéré incontournable. Même une méthode comme les Mathématiques Singapour qui reçoit un aval général pourrait très bien ne pas convenir à une famille… Pourquoi? il ne faut pas perdre de vue que le manuel n’est qu’un outil! Nous sommes le vecteur de transmission bien avant le manuel. On peut d’ailleurs se passer de manuel, mais pas de l’enseignant… Il y a des manuels, recommandés par des blogueuses que j’admire, qui n’emportent pas mes faveurs… Et mes manuels ne conviennent sûrement pas à plusieurs… De plus, il y a l’enfant devant nous avec ses forces, ses faiblesses , ses intérêts et ses capacités…
L’expérience me montre que plusieurs manuels se valent… Entre le Fleur d’encre 6e, le Terre de lettres 6e, L’oeil et la plume 6e et Les couleurs du français 6e… il n’y a pas un cheval de différence bien honnêtement. J’ai la chance d’avoir plusieurs de ces bouquins en main gracieusement collectés ici et là. Mais c’est bien aussi ce qui m’a dispersé cette année: j’aimais bien tel aspect d’un des livres, la façon de l’autre d’aborder les Métamorphoses d’Ovide, et le côté iconographique de l’autre… Mais il faut bien trancher! Aucun n’est parfait! Le meilleur? C’est celui qui nous attire le plus, par son approche, son aspect. Quant au contenu, ils se valent vraiment!
En feuilletant et en étant au contact de plusieurs ouvrages, on finit toujours par en trouver un qui nous convienne mieux et qui corresponde davantage par son graphisme, son approche, à la façon dont nous avons envie de travailler… L’outil est un support. Rappelons-nous: l’outil est fait pour l’enseignant et non l’enseignant pour l’outil… C’est notre approche, notre ardeur, notre « couleur » qui enrichira la transmission! Un bon enseignant rendra « coloré » un manuel terne! Mais le meilleur outil vivant ne palliera pas l’approche terne d’un enseignant (ou si peu)…
Tu as tellement raison Brune… on peut s’éparpiller à travers tout ce que nous possédons ou trouvons ici et là. J’en suis, hélas, la preuve… on s’épuise à trop chercher, à trop vouloir « mieux ».
Je pense que nous arrivons au même constat : il faut se recentrer !
Je ne considère vraiment pas ta recherche comme de l’éparpillement! Loin de là! Tu as fait ta recherche en fin d’année en vue de la suivante. Mon éparpillement à moi a été au cours de l’année: j’ai un peu perdu le fil en puisant dans trop de sources! Au final, les enfants s’en sortent bien, mais il me semble que l’ensemble m’apparaît moins unifié! Mais, voilà, chaque année apporte son bilan et on peut heureusement rectifier la suite! 🙂
J’ai aussi cette impression d’éparpillement dans mon bilan annuel… C’est enrichissant de se promener mais épuisant aussi!
Je pense qu’au final les enfants n’apprennent pas mieux 😀
Bon, alors, recentrage l’an prochain: on verra le bilan qu’on en tirera 😀