Certes, on ne va pas dire ces mots tous les jours, mais il est amusant de découvrir des mots inusités. Au repas du soir, on découvre 2 ou 3 mots nouveaux et on se remémore ceux déjà appris. Mon mari est friand de ce type de jeu… Et ça devient contagieux! Nous essayons de deviner le sens à partir des racines des mots et parfois on n’en est pas si loin! Par exemple, « cacographie », les enfants savent que graphie est lié à l’écriture, et se questionnent sur le sens d’origine de caco comme dans cacophonie : caco = mauvais. Donc, mauvaise écriture. Et on peut le replacer dans le quotidien, si! si! Quand il nous présente un travail scolaire mal soigné : quel cacographie! Et le message passe avec une pointe d’humour!
Il est vrai que nous ne trouvons pas toujours le sens des mots pas déduction, mais nous n’aurons jamais trop de vocabulaire, j’en suis persuadée!
Petit dictionnaire de mots rares de Thierry Prellier
Dans la même veine, Les 100 mots à sauver de Bernard Pivot avec un petit article intéressant sur la question:
http://www.lexpress.fr/culture/livre/100-mots-a-sauver-bernard-pivot_808909.html
Et puis, tous les mois dans le magazine Virgule , on retrouve la rubrique La société protectrice des mots avec un mot à adopter tel un béluga! On s’engage à redire le mot dans le mois avec un bon à envoyer, signe de son engagement!
Voilà, nos enfants n’ont plus de raison d’avoir un vocabulaire pauvre!